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L’église Saint Gorgon

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L’église Saint Gorgon de Varangéville est un monument historique qui retient les visiteurs de par la noblesse de son architecture, la richesse de son histoire, ses vitraux, son orgue

Saint Gorgon était un officier romain de la garde de l’empereur Dioclétien (IIIème siècle ). Il refusa de renier sa foi chrétienne et fut martyrisé en 304 avec son ami Dorothée. Angelram, évêque de Metz (VIIIème siècle ), donne à l’Abbaye de Gorze, le domaine de Varangeville. Il obtient du pape Paul Ier les reliques de Saint Gorgon qu’il rapporte en Lorraine. La dernière étape de son voyage est Varangeville où l’on s’arrête pour la nuit .

Il fait état d’un phénomène extraordinaire : l’arbre auquel était attaché le reliquaire a tellement grandi au cours de la nuit qu’il a fallu un échafaudage pour le récupérer d’où la création par les moines de l’Abbaye de Gorze d’un prieuré entre 823 et 849, mais sans l’autorisation de l’évêque de Toul.

Ce lieu de culte fut dédié à Saint Gorgon qui devint l’église de la paroisse mère et des environs et en particulier du village voisin appelé Port-sur-Meurthe.

En 1490, la basilique actuelle sort de terre, il faut donc construire à Varangeville une église digne de son statut et c’est le Cardinal JEAN DE LORRAINE , troisième fils de RENÉ II qui entreprend et finance la construction de l’édifice actuel à la place de l’église dont il ne reste plus que la TOUR DU PRIEURE.

Il s’agit d’une église « halle » : la hauteur de la voûte de la nef est égale à la hauteur de la voûte des bas côtés. L’aspect extérieur ( les contreforts ) pourrait laisser penser qu’il s’agit d’une église romane…

Mais la date de 1528 retrouvée sur une clef de voûte la situe à la fin du gothique flamboyant, donc contemporaine à la basilique.

Les voûtes appareillées sur croisée d’ogive à liernes et tiercerons en sont la démonstration flagrante.

Les vitraux d’origine étaient d’époque RENAISSANCE ils ont été détruits pendant la guerre de 1914

Seul subsiste un petit panneau au sommet de la fenêtre sud de la septième travée.

Les vitraux du chœur sont de facture moderne ( 1951 )et représentent tous des scènes de l’Ancien Testament , de la Genèse à Salomon ( 950 avant JC).

Dans la huitième travée à gauche : – vitrail de l’Assomption de Chevallier

à droite : – vitrail de ST Nicolas de Gruber

Dans les chapelles latérales à gauche : Ste Barbe, St Fiacre , St Benoît de Nurcie, fondateur de l’ordre des Bénédictins.


Première travée chapelle de gauche : Important ensemble de dix personnages de grandeur nature

la scène représente l’onction funèbre du corps du Christ avant sa mise au tombeau, datée de 1526 et peut-être attribuée à l’atelier de Ligier Richier ?


Très bel ensemble , auquel la polychromie devait autrefois donner un caractère beaucoup plus expressif.

Dans le chœur : ancien retable du maître autel avec deux statues, niche droite Saint Urbain en bois , niche gauche un saint évêque en pierre.


Élément d’un ancien JUBÉ réutilisé dans le chœur vers le XVIIe siècle.


Deuxième chapelle à gauche : Vierge à l’enfant en pierre haute de 1 m 10, de la première moitié du XIVe Siècle

Dans la troisième chapelle de gauche, piéta en bois haute de 1 m 30, sculpture expressive du début du XVIe siècle , caractéristique de la région Lorraine

Ce sont des tombes de riches personnages, dont la tête, c’est-à-dire le « CHEF », est encastrée dans le mur de l’église, côté cimetière .

Après démontage de la chaire (deuxième colonne à gauche), celle-ci fut récupérée pour partie et positionnée au chœur


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